jeudi 22 mars 2012

AFRIQUE MON AFRIQUE


Afrique mon Afrique, Afrique des fiers guerriers dans les savanes ancestrales, j’ai l’impression que le faite que nous soyons des guerriers en plus fier nous rend un peu fou. De quels genres de guerriers parlons-nous ? Ceux qui sont prêt à verser le sang de leurs frères juste pour le pouvoir ?
Afrique que chante ma grand-mère, en pleure parce qu’elle a perdu son fils ou son petit fils pour des combats inutiles, pour des discours ethniques ou par la cupidité d’un groupe d’individu ?
Au bord de son fleuve lointain, toutes ses grands-mères,  ses mères, ses filles et mêmes ses enfants te pleurent
Je ne t’ai jamais connue, je ne dirai pas cela, je t’ai connu mais je regrette de t’avoir connue.
Mais mon regard est plein de ton sang, mais je me demande pourquoi ton sang ? Les africains ne peuvent-ils pas  faire couler autres choses que leur sang ?
Ton beau sang noir à travers les champs répandu, comme si c’était de l’engrais alors que tous se meurent sur tes terres parce que ton beau sang noir y est répandu
Le sang de ta sueur ? Non, le sang de tes tristes records de guerres et de massacres
La sueur de ton travail ? Pas vraiment, la sueur des populations qui fuit les coups de canon
Le travail de l’esclavage, esclavage de l’amour de l’argent et du pouvoir sans fin
L’esclavage de tes enfants qui souffrent
Afrique dis-moi Afrique
Est-ce donc toi ce dos courbé  qui te rend si pauvre
Et se couche sous le poids de tes nombreux morts
Ce dos tremblant à zébrures rouges  du sang de tes génocides
Qui dit oui aux coups de canons sur les routes de midi
Alors gravement une voix me répondit
Fils impétueux cet arbre plein de fruits mais flasque
Cet arbre là-bas
Splendidement seul au milieu des fleurs blanches et qui le parasite et se développent grâce à lui 
C’est l’Afrique ton Afrique qui se meurent
Qui s'enfonce patiemment obstinément
Et dont les fruits ont peu à peu
L’amère saveur du gâchis

mardi 13 mars 2012

Le Pardon


Nous le savons tous par expérience, le pardon est loin d’être un acte facile. Et demander pardon est parfois encore plus difficile, car nous devons nous reconnaître coupables, et nous humilier. Et pourtant, le pardon est un chemin de vie, il est fondamental, vital. Seul le pardon permet de guérir en profondeur une relation blessée.

Quand nous subissons une offense grave, une agression, une attaque, notre premier mouvement instinctif est bien souvent d’abord celui de nous défendre. Et cette réaction est bien compréhensible. Mais cette réaction de légitime défense peut nous entraîner, si on laisse parler nos instincts, vers un désir de rendre nous-même justice, d’obtenir réparation. Un pas de plus et nous entrons dans la tentation de nous venger, de faire payer. C’est la Loi du Talion. Œil pour œil, dent pour dent. C’était cette forme de justice qui régulait bien souvent les rapports humains.

Mais l’application de la Loi du Talion non seulement ne résout rien, ne répare pas le mal subi mais elle n’est jamais juste. La vengeance n’est jamais juste. La vengeance nous entraîne dans une spirale, une surenchère. Souvenez vous dans la Genèse, le chant de vengeance de Lamek, le descendant de Caïn, qui disait : « j’ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure » et il ajoutait « Caïn a été vengé 7 fois ; mais Lamek 77 fois ».

Face à cette surenchère de la vengeance, la bible nous propose, une surenchère du pardon : « il faut pardonner à ton frère jusqu’à 70 fois 7 fois. » C’est-à-dire il faut pardonner sans fin. La mesure du pardon est justement d’être sans mesure, infinie. Pardonner est d’abord un acte de liberté, et non pas un acte de faiblesse, de naïveté ? Celui qui pardonne est quelqu’un qui ne se laisse pas dominer par le mal que son adversaire lui fait. Le fait de pardonner permet de briser ce cercle infernal de la violence, de la surenchère.

Le pardon est aussi un acte créateur. Il permet de recréer la relation qui a été détruite. Il est un appel pour que le mal n’ait pas le dernier mot. Mais le pardon reste avant tout un acte d’Amour. Par-donner, c’est donner au-delà, aimer au-delà ? Par-dessus tout ? Malgré tout le mal qu’on nous a fait.

 Comment peut-on y arriver ? En découvrant constamment à quel point Dieu nous aime d’un amour de Père, qu’il nous aime malgré tous nos péchés ? On découvre l’immensité de cette miséricorde notamment dans le sacrement du pardon ! Tant que nous agissons comme des orphelins, livrés à nous-mêmes, nous nous laissons conduire le plus souvent par cette violence animale qui est tapie au fond de chacun de nous ? Mais quand nous retrouvons notre juste place d’enfant de Dieu, quand nous nous mettons sous le regard d’Amour miséricordieux de notre Père du Ciel, alors tout devient possible, même de pardonner à celui qui devant Dieu reste malgré tout notre frère. C’est parce que j’expérimente à quel point Dieu m’aime, malgré ce que je suis, que je peux trouver la force de pardonner à mon tour les offenses qu’on me fait.

lundi 12 mars 2012

L'AMOUR PLUS RICHE QUE L'AMITIE?

J’aime quelqu’un pour ce qu’il est et non pour ce qu’il adviendra. L’amour est une relation particulière parce qu’il naît d’une rencontre de deux caractères qui le précèdent, tout en étant à la création de ces mêmes caractères. On prête en effet des qualités à celle ou celui qui nous attire, et peut-être ces qualités n’appartiennent-elles pas à l’être aimé. Mais elles lui appartiendront, si l’amour perdure, et donc ce qui attira bien qu’inexistant, autrement dit l’illusion qui nous amena dans les bras de l’autre, devient par la suite une réalité. L’amour crée ce pourquoi il survint. Peut-être avions-nous du nez pour découvrir un trait personnel jusqu’alors inconnu ? Ou alors s’agit-il d’une qualité advenue à notre contact ? Mystère de l’amour quant il est bien plus un enfantement qu’une confirmation. C’est peut-être là une différence entre l’amitié et l’amour, le premier étant un accord et le second une correspondance. J’aime à partir de quelqu’un et je continue à aimer si ce quelqu’un me correspond, au-delà de nos désaccords. Le sentiment amoureux n’a pas besoin d’adhésion, ni de concorde. On peut d’ailleurs aimer sans se voir, isolément, alors que l’amitié se vit à deux ou à plusieurs. On peut aussi aimer quelqu’un qui ne nous aime pas, l’amitié, elle, étant un consentement mutuel. Vous ne serez jamais l’ami de celui qui ne l’est pas vous concernant, ou qui ne veut pas l’être. Vous aimerez, certes douloureusement, mais vous aimerez tout de même celui qui est indifférent à votre égard. Ainsi, l’amour, en embrassant de multiples visages, est d’une richesse que l’amitié ne possède pas.

dimanche 11 mars 2012

L'AMITIE


 L'amitié est un trésor de très grande valeur, Les vrais amis, comme l'or, sont très rares; et, comme l'or, c'est en les cherchant en profondeur, et non en surface, qu'on parvient parfois à en trouver un. Je ferai ici le portrait d’une personne, qui, malgré son voyage à l’étranger et la distance qui nous sépare, demeure encore mon meilleur ami.
          C’est un garçon de grande taille, robuste, avec des larges épaules, quand il se déplaçait, il avait une démarche nonchalante, ses cheveux sont courts et noirs, ses yeux étaient aussi noirs et brillaient comme des étincelles, il vous disait beaucoup de choses juste en croisant votre regard. Son visage rond avec un nez mince et fin, des petites oreilles, une bouche large avec des dents blanches, toujours souriant, menton rond et bien fait.
          C’est quelqu’un de très curieux, il aime lire, faire du sport, sortir, voyager, s’amuser, il aime vivre. Il est très sympathique. Quand il se mettait en colère il ne disait plus un mot, il se refermait dans sa chambre pendant plusieurs heures sans adresser la parole à personne. Quand il était joyeux il devenait vif, mais déprimé, il dégageait une telle tristesse qu’il contaminait tout son entourage. Son visage était très expressif et il avait du mal à dissimuler ses sentiments, on pouvait deviner facilement son état d’esprit et son humeur juste en le regardant.
          Il est intelligent avec un esprit vif et une grande capacité à convaincre grâce à sa manière de parler et de justifier. Un bon séducteur et un bon orateur. Son plus grand défaut est qu’il est insoucieux et paresseux, il ne faisait les choses qu’à la dernière minute.

mercredi 7 mars 2012

l'amour est-il vraiment aveugle?


L’amour est aveugle mais pas pour notre inconscient ; lui, il sait choisir ce qu’ il lui faut et, à partir de ses choix, il crée une puissante attraction entre les êtres, pour le meilleur et parfois pour le pire. Le phénomène de l’« empreinte » fut découvert par le fameux éthologue Konrad Lorenz : selon lui, une personne que vous avez connue à une période « sensible » de votre vie – le plus souvent l’enfance – vous a marqué d’une empreinte. Il s’agit généralement du parent du sexe opposé – la mère, le père – mais également une tante, un oncle, un(e) voisin(e) proche de la famille, etc. Plus tard, quand vous rencontrez un être qui ressemble à « l’imprégneur(se) » par un ou plusieurs traits – physiques et psychiques – celui-ci retiendra votre attention et excitera votre intérêt, sans que vous ayez forcément conscience de la ressemblance. 
C’est comme si vous aviez en vous un moule en creux qui attend que vous y mettiez la personne qui s’y ajusterait au mieux. En d’autres termes un amoureux, une amoureuse.

jeudi 1 mars 2012

POURQUOI ÊTES-VOUS TOMBÉ AMOUREUX ?


          Si je vous demandais pourquoi vous êtes tombé amoureux de votre compagne ou de compagnon, la plupart d’entre vous évoqueraient ses traits physiques, c’est-à-dire ses attraits (son visage, ses yeux, peut-être ses formes, sans doute son élégance), des traits de son caractère (sa tendresse, son humour, son dynamisme, etc.), et sans doute aussi des affinités (des goûts communs, des pensées semblables, des rêves identiques).
Quelques-uns d’entre vous oseraient dire : « Parce que j’avais envie d’elle, de lui. » Il est vrai que le désir est partie prenante du « tomber amoureux », c’est son degré de participation qui est variable. Cependant, la participation sexuelle ne peut inférer de la durée du couple, les passions sexuelles pouvant n’être que des flambées ou se transformer en grand amour durable ; inversement les amours intellectuelles peuvent se tarir assez vite ou se prolonger en s’érotisant.
Longtemps a prédominé le courant du « tout-sexuel » qui, à l’instar de Freud, prétendait que l’amour n’est que la forme que prend la pulsion chez l’humain. Toutefois Jung, déjà, avait souligné le côté divin de la sexualité. Mais il a fallu attendre Erich Fromm pour qu’un penseur ose démarquer l’amour du désir ; pour lui l’amour est une réalité en soi, une réalité qui transcende les êtres ; mieux : c’est au contraire le désir qui procède de l’amour.
Toujours en réponse à ma question, certains déclareraient : « Parce que c’était elle, parce que c’était lui », paraphrasant ce que Montaigne avait dit de son amitié avec La Boétie, ce qui revient à évoquer l’oeuvre du « Destin », que d’autres n’hésiteraient pas à désigner carrément : « C’était écrit, diraient-ils, nous étions prédestinés l’un à l’autre. » Il est vrai que dans certaines rencontres, on a une impression de retrouvailles : « On s’est reconnus » disent les amants.
D’où le concept d’« âmes soeurs » : il y a sur cette terre un être qui nous correspond tout à fait, voire nous ressemble totalement, c’est pourquoi nous le reconnaissons. Pour ceux qui croient à la réincarnation, les amants, dans ce cas, se seraient connus dans une vie antérieure. En ce qui me concerne je suis persuadé que dans les grandes amours, ce sont les âmes qui avant tout se rencontrent.
Toutefois, tout en croyant que l’amour recèle une part de mystère et de transcendance, je sais aussi que l’amourachement relève de causes bien réelles et analysables, à savoir l’impact des odeurs et les interventions de notre inconscient tels le phénomène d’« empreinte » et les manipulations de notre psychisme.





Tomber amoureux


Tomber amoureux, l’expression ne semble pas juste car « tomber » évoque un mouvement vers le bas, une chute aboutissant à une situation fâcheuse  blessure, maladie, péché, mort , alors que devenir amoureux c’est s’élancer, prendre son envol et accéder à un état supérieur de vie et de bonheur.
En vérité l’expression fait référence à la soudaineté de l’événement et à son imprévisibilité. Sans doute aussi évoque-t-elle la flèche de Cupidon quand elle nous frappe et nous abat. Sans doute enfin annonce-t-elle, réaliste voire cynique, les risques, hélas, inhérents à l’amour : être pris comme dans un piège, être épris, être possédé, être drogué, n’être plus soi-même, comme le suggèrent d’autres locutions : être fou d’amour, « s’enticher », « s’assoter », se « toquer ».

mes origines


Pour commencer ce blog, j'aimerais parler d’une chose dont je ne sais que ce qu'on m'a dit mais qui a fasciné plus d'un et surtout qui m'a porté chance... mes origines. En effet, de par mon patronyme d'aucuns cherchent automatiquement mon ethnie, et très rare sont ceux qui ont trouvés la bonne réponse à cette question. Ceci expliquant cela, mon ethnie a même fait l'objet de devinette. Mon premier est une ethnie, mon second est celle de Philippe. Qui suis-je ? MDR

        Je tiens à souligner que je suis Ivoirien et plus ivoirien que moi tu meurs. Oui, je fais parti du seul peuple qui dit n’être quitté de nulle part que de la Cote d'ivoire donc par ricochet les VRAI "proprio" de la Cote d'ivoire. Oui premier habitant et vrai propriétaire terrain d’Abidjan. Un peuple très pacifique qui pour survivre a dû d'abord fuir la guerre de peuples barbares venus s'imposer au sud (Excusez-moi les peuples lagunaires mais c'est la vérité oh) mais ensuite calquer les us et coutumes de leurs voisins et enfin réduire accepter de perdre leurs héritages ancestraux. Bizarrement, je suis fier d’être de ce groupe ethnique qui pour la petite histoire m'a sorti de nombreux de pétrins.
    Je vais vous expliquer celle qui m'a le plus marquée, c'est pendant mon entretien d’entrée en Cycle ingénieur lequel se fait devant un jury constituer de 3  professeurs. Grace à mon patronyme, je suis le dernier nom sur la liste des admissible. Après le passage de 44 élèves admissibles, les professeurs sont hors d’état de nuire, mieux, ils ne savent plus quoi donner comme thème. Ils me font donc poiroter pendant 25 minutes devant la salle puis me font entrer. Le plus jeune  me dit: " Tu es la? Ah nous on pensait que tu étais parti, bon on a plus de sujet, tu veux nous parler de quoi? " Est ce que vous savez combien de fois j'ai entendu cette question dans cette situation? Me dis-je dans mon cœur. Eh ben, je l'ai entendu à l'oral d'anglais au BEPC et à l'orale d'anglais  et même de français au Bac. Je répondis tout simplement mon ethnie, et à cet instant, le "Boilot" sorti et la stupéfaction plus d'anglais, tous s’oublièrent et comme toujours polémiques se soulevèrent.
Cela m'a toujours porté chance et j’espère que pour mes premiers pas en tant que bloggeur amateur il en sera de même.