mercredi 27 mars 2013

Le mois de mars..... un mois très feminin

   Le mois de mars a toujours été un mois banal pour moi dans mon baby natale. Effectivement, rien de nouveau sous le soleil de baby. Plus d'une vingtaine de mois de Mars et aucune remarque. Mais arrivé à Sofia (ville au nom féminin difficile à dominer) dans le climat tempéré, plusieurs de mes amis m’ont fait remarquer que le mois de Mars est un mois très féminin. Non pas par ses nombreuses fêtes dédiées aux femmes de par le monde mais plus par sa météo.
         Nous, nouveaux africains de l'IFAG étions très heureux de savoir que le mois de Mars était la marque de fabrique de la sortie de l'enfer hivernal, mais que courte fût notre joie. En effet, plus qu'un cidre à tête multiple, le mois de mars nous fait voir de toutes les couleurs, du soleil de 18 degré à la pluie tel un temps digne du pays de la reine Elisabeth sans oublier la neige avec ce vent glacial comme venu du pôle nord.
         Quand je demandais à un responsable de mon établissement: "Mais monsieur, Sommes-nous vraiment dans le printemps" tout ce qu'il a bien pu me dire c'est que le mois de Mars est comme une femme. Tu peux te réveiller le matin au côté d'une femme, elle a un sourire radieux digne du soleil du Sahara comme ce fut le cas plusieurs fois en début de journée de ce mois. Puis vers 10 heure du matin te faire des pleures telles des averses, peu après midi te faire la tête tel un temps nuageux de ce matin sur Sofia  et le soir être très glacial avec sa cohorte de vent entraînant le mercure du thermomètre vers le bas. Après avoir essuyé les averses glaciales de ce matin, je me demande encore pourquoi le premier Mars est-il célébrer ici avec tant de faste.
Peut-être que chez vous, il n'y a pas de changement, mais moi je subis le sale tempérament de Dame Mars ici à Sofia.   

comme on dit ici le premier mars, MARTENIZTI  

Cordialement


mercredi 1 août 2012

Le miscanthus, une plante qui carbure...


Une plante peu connue: Miscanthus giganteus, retient l’attention en Europe dans le cadre des cultures dédiées à la production de biocarburants. Elle est très productive, très riche en ligno-cellulose et peu exigeante en intrants. Le développement de cette culture passe par la mise au point de systèmes de culture en recherchant les meilleurs bilans énergétiques et les plus faibles impacts environnementaux. 


Les atouts de Miscanthus giganteus

Miscanthus giganteus est une graminée vivace originaire d’Asie. Cette plante cumule deux avantages particulièrement intéressants pour la production de biocarburants : elle produit beaucoup de biomasse et elle est économe en intrants.
La productivité exceptionnelle du miscanthus s’explique par son métabolisme photosynthétique particulier, dit « en C4 », que partagent également d’autres plantes d’origine tropicale : maïs, canne à sucre, sorgho. Grâce à ce métabolisme, la plante est plus efficace dans la captation du gaz carbonique et dans la transformation de ce gaz carbonique en matière organique.
En outre, le miscanthus est une plante pérenne, qui repousse chaque année à partir des rhizomes qu’elle développe dans le sol. Elle nécessite une seule phase d’implantation pour plus d’une quinzaine d’années de culture. La première année est délicate car la culture installe ses racines. La croissance végétative est faible et la concurrence des mauvaises herbes élevée. L’apport d’herbicide permet alors de garantir une installation satisfaisante. En fin de première année, la restitution au sol après broyage de la culture crée une litière de surface qui limite le développement des mauvaises herbes. Les années suivantes, la croissance de la culture est rapide et permet d’éviter l’usage des herbicides. Le miscanthus ne nécessite pas non plus de fongicides ni d’insecticides.
Pour le miscanthus, la récolte se fait idéalement en février-mars, lorsque les feuilles sont tombées et restituent l’azote au sol. Néanmoins, il est possible de récolter plus tôt pour utiliser la biomasse des feuilles. Dans ce cas, il est nécessaire d’apporter une fertilisation azotée pour assurer les besoins de l’année suivante. Il faut aussi prendre en compte les risques de tassement du sol provoqué par une récolte hivernale sur sol humide.

jeudi 22 mars 2012

AFRIQUE MON AFRIQUE


Afrique mon Afrique, Afrique des fiers guerriers dans les savanes ancestrales, j’ai l’impression que le faite que nous soyons des guerriers en plus fier nous rend un peu fou. De quels genres de guerriers parlons-nous ? Ceux qui sont prêt à verser le sang de leurs frères juste pour le pouvoir ?
Afrique que chante ma grand-mère, en pleure parce qu’elle a perdu son fils ou son petit fils pour des combats inutiles, pour des discours ethniques ou par la cupidité d’un groupe d’individu ?
Au bord de son fleuve lointain, toutes ses grands-mères,  ses mères, ses filles et mêmes ses enfants te pleurent
Je ne t’ai jamais connue, je ne dirai pas cela, je t’ai connu mais je regrette de t’avoir connue.
Mais mon regard est plein de ton sang, mais je me demande pourquoi ton sang ? Les africains ne peuvent-ils pas  faire couler autres choses que leur sang ?
Ton beau sang noir à travers les champs répandu, comme si c’était de l’engrais alors que tous se meurent sur tes terres parce que ton beau sang noir y est répandu
Le sang de ta sueur ? Non, le sang de tes tristes records de guerres et de massacres
La sueur de ton travail ? Pas vraiment, la sueur des populations qui fuit les coups de canon
Le travail de l’esclavage, esclavage de l’amour de l’argent et du pouvoir sans fin
L’esclavage de tes enfants qui souffrent
Afrique dis-moi Afrique
Est-ce donc toi ce dos courbé  qui te rend si pauvre
Et se couche sous le poids de tes nombreux morts
Ce dos tremblant à zébrures rouges  du sang de tes génocides
Qui dit oui aux coups de canons sur les routes de midi
Alors gravement une voix me répondit
Fils impétueux cet arbre plein de fruits mais flasque
Cet arbre là-bas
Splendidement seul au milieu des fleurs blanches et qui le parasite et se développent grâce à lui 
C’est l’Afrique ton Afrique qui se meurent
Qui s'enfonce patiemment obstinément
Et dont les fruits ont peu à peu
L’amère saveur du gâchis

mardi 13 mars 2012

Le Pardon


Nous le savons tous par expérience, le pardon est loin d’être un acte facile. Et demander pardon est parfois encore plus difficile, car nous devons nous reconnaître coupables, et nous humilier. Et pourtant, le pardon est un chemin de vie, il est fondamental, vital. Seul le pardon permet de guérir en profondeur une relation blessée.

Quand nous subissons une offense grave, une agression, une attaque, notre premier mouvement instinctif est bien souvent d’abord celui de nous défendre. Et cette réaction est bien compréhensible. Mais cette réaction de légitime défense peut nous entraîner, si on laisse parler nos instincts, vers un désir de rendre nous-même justice, d’obtenir réparation. Un pas de plus et nous entrons dans la tentation de nous venger, de faire payer. C’est la Loi du Talion. Œil pour œil, dent pour dent. C’était cette forme de justice qui régulait bien souvent les rapports humains.

Mais l’application de la Loi du Talion non seulement ne résout rien, ne répare pas le mal subi mais elle n’est jamais juste. La vengeance n’est jamais juste. La vengeance nous entraîne dans une spirale, une surenchère. Souvenez vous dans la Genèse, le chant de vengeance de Lamek, le descendant de Caïn, qui disait : « j’ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure » et il ajoutait « Caïn a été vengé 7 fois ; mais Lamek 77 fois ».

Face à cette surenchère de la vengeance, la bible nous propose, une surenchère du pardon : « il faut pardonner à ton frère jusqu’à 70 fois 7 fois. » C’est-à-dire il faut pardonner sans fin. La mesure du pardon est justement d’être sans mesure, infinie. Pardonner est d’abord un acte de liberté, et non pas un acte de faiblesse, de naïveté ? Celui qui pardonne est quelqu’un qui ne se laisse pas dominer par le mal que son adversaire lui fait. Le fait de pardonner permet de briser ce cercle infernal de la violence, de la surenchère.

Le pardon est aussi un acte créateur. Il permet de recréer la relation qui a été détruite. Il est un appel pour que le mal n’ait pas le dernier mot. Mais le pardon reste avant tout un acte d’Amour. Par-donner, c’est donner au-delà, aimer au-delà ? Par-dessus tout ? Malgré tout le mal qu’on nous a fait.

 Comment peut-on y arriver ? En découvrant constamment à quel point Dieu nous aime d’un amour de Père, qu’il nous aime malgré tous nos péchés ? On découvre l’immensité de cette miséricorde notamment dans le sacrement du pardon ! Tant que nous agissons comme des orphelins, livrés à nous-mêmes, nous nous laissons conduire le plus souvent par cette violence animale qui est tapie au fond de chacun de nous ? Mais quand nous retrouvons notre juste place d’enfant de Dieu, quand nous nous mettons sous le regard d’Amour miséricordieux de notre Père du Ciel, alors tout devient possible, même de pardonner à celui qui devant Dieu reste malgré tout notre frère. C’est parce que j’expérimente à quel point Dieu m’aime, malgré ce que je suis, que je peux trouver la force de pardonner à mon tour les offenses qu’on me fait.

lundi 12 mars 2012

L'AMOUR PLUS RICHE QUE L'AMITIE?

J’aime quelqu’un pour ce qu’il est et non pour ce qu’il adviendra. L’amour est une relation particulière parce qu’il naît d’une rencontre de deux caractères qui le précèdent, tout en étant à la création de ces mêmes caractères. On prête en effet des qualités à celle ou celui qui nous attire, et peut-être ces qualités n’appartiennent-elles pas à l’être aimé. Mais elles lui appartiendront, si l’amour perdure, et donc ce qui attira bien qu’inexistant, autrement dit l’illusion qui nous amena dans les bras de l’autre, devient par la suite une réalité. L’amour crée ce pourquoi il survint. Peut-être avions-nous du nez pour découvrir un trait personnel jusqu’alors inconnu ? Ou alors s’agit-il d’une qualité advenue à notre contact ? Mystère de l’amour quant il est bien plus un enfantement qu’une confirmation. C’est peut-être là une différence entre l’amitié et l’amour, le premier étant un accord et le second une correspondance. J’aime à partir de quelqu’un et je continue à aimer si ce quelqu’un me correspond, au-delà de nos désaccords. Le sentiment amoureux n’a pas besoin d’adhésion, ni de concorde. On peut d’ailleurs aimer sans se voir, isolément, alors que l’amitié se vit à deux ou à plusieurs. On peut aussi aimer quelqu’un qui ne nous aime pas, l’amitié, elle, étant un consentement mutuel. Vous ne serez jamais l’ami de celui qui ne l’est pas vous concernant, ou qui ne veut pas l’être. Vous aimerez, certes douloureusement, mais vous aimerez tout de même celui qui est indifférent à votre égard. Ainsi, l’amour, en embrassant de multiples visages, est d’une richesse que l’amitié ne possède pas.

dimanche 11 mars 2012

L'AMITIE


 L'amitié est un trésor de très grande valeur, Les vrais amis, comme l'or, sont très rares; et, comme l'or, c'est en les cherchant en profondeur, et non en surface, qu'on parvient parfois à en trouver un. Je ferai ici le portrait d’une personne, qui, malgré son voyage à l’étranger et la distance qui nous sépare, demeure encore mon meilleur ami.
          C’est un garçon de grande taille, robuste, avec des larges épaules, quand il se déplaçait, il avait une démarche nonchalante, ses cheveux sont courts et noirs, ses yeux étaient aussi noirs et brillaient comme des étincelles, il vous disait beaucoup de choses juste en croisant votre regard. Son visage rond avec un nez mince et fin, des petites oreilles, une bouche large avec des dents blanches, toujours souriant, menton rond et bien fait.
          C’est quelqu’un de très curieux, il aime lire, faire du sport, sortir, voyager, s’amuser, il aime vivre. Il est très sympathique. Quand il se mettait en colère il ne disait plus un mot, il se refermait dans sa chambre pendant plusieurs heures sans adresser la parole à personne. Quand il était joyeux il devenait vif, mais déprimé, il dégageait une telle tristesse qu’il contaminait tout son entourage. Son visage était très expressif et il avait du mal à dissimuler ses sentiments, on pouvait deviner facilement son état d’esprit et son humeur juste en le regardant.
          Il est intelligent avec un esprit vif et une grande capacité à convaincre grâce à sa manière de parler et de justifier. Un bon séducteur et un bon orateur. Son plus grand défaut est qu’il est insoucieux et paresseux, il ne faisait les choses qu’à la dernière minute.

mercredi 7 mars 2012

l'amour est-il vraiment aveugle?


L’amour est aveugle mais pas pour notre inconscient ; lui, il sait choisir ce qu’ il lui faut et, à partir de ses choix, il crée une puissante attraction entre les êtres, pour le meilleur et parfois pour le pire. Le phénomène de l’« empreinte » fut découvert par le fameux éthologue Konrad Lorenz : selon lui, une personne que vous avez connue à une période « sensible » de votre vie – le plus souvent l’enfance – vous a marqué d’une empreinte. Il s’agit généralement du parent du sexe opposé – la mère, le père – mais également une tante, un oncle, un(e) voisin(e) proche de la famille, etc. Plus tard, quand vous rencontrez un être qui ressemble à « l’imprégneur(se) » par un ou plusieurs traits – physiques et psychiques – celui-ci retiendra votre attention et excitera votre intérêt, sans que vous ayez forcément conscience de la ressemblance. 
C’est comme si vous aviez en vous un moule en creux qui attend que vous y mettiez la personne qui s’y ajusterait au mieux. En d’autres termes un amoureux, une amoureuse.